samedi 23 juillet 2011

Silence ... on jazz !




"Le jazz, c'est la démocratie faite musique"

(Winton Marsalis)
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vendredi 22 juillet 2011

Le "Blogue du jour"

Un de mes amis blogueur (et non blagueur), disait dans un de ses billets que dans son blogue, il avait l'impression de recevoir les gens dans son salon tandis que sur Facebook, c'est comme s'il les rencontrait dans un Centre d'achats.
Il n'avait pas tort.
Quand on arrive dans un blogue, il y a généralement une ambiance ... différente d'un blogue à l'autre, une couleur, une chaleur qui nous donne envie de ne pas rester sur le pas de la porte (si l'endroit nous convient évidemment).
On y entre sur la pointe des pieds d'abord et selon l'accueil qu'on y reçoit, on reste ou on en ressort aussitôt. C'est feutré comme dans un cocon. Le plus souvent, on ne connaît pas le vrai nom des gens mais quelle importance ? pourvu qu'on y ait de bons échanges amicaux ?

Facebook est plus convivial. On se retrouve devant un mur ou un babillard sans s'être donné de rendez-vous, on y écrit, on rencontre des tas d'amis, on rigole, il y en a qui s'engueulent, pour le plaisir ou par conviction. Certains y viennent à tous les jours, d'autres, lorsque le coeur leur en dit, une fois de temps en temps. Mais on ne s'y ennuie pas.

Étant déjà dans l'univers Facebook depuis un bon moment, je tente l'expérience du blogue. Mais, mon Dieu que les amis sont longs à se présenter !!!  Bien sûr, ils doivent connaître le chemin pour y arriver ...


Aurai-je le courage de monologuer longtemps à ce rythme-là ?
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mercredi 20 juillet 2011

Vogue la vie

Certains éléments d’un bateau pris séparément coulent à pic - le moteur, par exemple, ou l’hélice - mais, rassemblés, ils flottent.


Ainsi en est-il des événements de ma vie. Certains furent heureux, d’autres, tragiques. Mais l’ensemble forme un petit navire qui va quelque part, et cela me donne du courage.
(anonyme).
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jeudi 14 juillet 2011

Halak, Stastny et Compagnie


Lorsque nous sommes arrivés à Bratislava en Slovaquie, notre guide nous attendait. Comme tous les guides touristiques, il devait nous raconter un peu l'Histoire du pays.  Il savait qu'il rencontrait, ce jour-là, un groupe de québécois.
"Je vais vous entretenir sur les hommes les plus importants de ce pays", dit-il ... et avec un sourire entendu, il continue : "Jaroslav Halak, Peter, Anton et Marian Stastny".
Tout le monde a éclaté de rire et a applaudi, la glace était rompue.
Surtout que c'était après la saison où Jaroslav Halak avait performé aux finales de hockey et avait failli nous faire gagner la coupe Stanley.
Je suis persuadée qu'il n'avait jamais eu autant de succès auparavant en racontant l'Histoire de la Slovaquie.
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mardi 12 juillet 2011

Évolution

"L’homme a remplacé le cannibalisme par le capitalisme parce que c’est plus rentable d’exploiter son prochain que de le manger."
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Les geais bleus

Je viens de réaménager mon jardin. Il y a maintenant des rosiers, des marguerites, des pieds d'alouettes, des échinaceas, des violas, des campanules des Carpates, des géraniums, des astilbes, des cosmos et j'en passe. Il est agréable. Une fontaine y fait entendre son cliquetis discret.
Depuis ce temps, comme par enchantement, j'y vois des geais bleus.

Ils sont beaux. Sans aucun complexe, ils ont élu domicile chez moi sans même me demander la permission. Ils ont envahi le jardin, la chaise longue, la table de patio. Ils ouvrent leurs grandes ailes au-dessus de la fontaine et poussent leur chant qui n'est pas très harmonieux.

Mais ils sont superbes et ils ajoutent de l'élégance au jardin.

Je ne sais pas pourquoi Ils ont choisi de venir faire leur nid au "790" mais quelle que soit la raison, j'en suis honorée et très fière.
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Mille colibris




Je tiens dans mes mains
Mille colibris aux chants multicolores
Qui picorent dans l'eau lointaine de mon enfance
Des éclats de lune doux comme un gâteau de miel
Des contes et légendes de mon pays.

Franck Fouché  (Haïti)


vendredi 8 juillet 2011

Quand les hommes vivront d'amour ...



Quand les hommes vivront d'amour
Il n'y aura plus de misère
Et commenceront les beaux jours
Mais nous, nous serons morts, mon frère.

(Raymond Lévesque)
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mercredi 6 juillet 2011

Le sécateur noir

Vous me connaissez moi, j'ai souvent des idées brillantes. Voici.
Vers la fin d'avril, je vais à la quincaillerie pour acheter un sécateur. J'en vois un beau à poignées noires.Quelle élégance, un sécateur à poignées noires !!! ........ Je l'achète.
Pour transplanter mes hémérocalles,  j'utilise mon beau sécateur tout neuf. Mais j'avais oublié que la terre aussi est noire...... Je ne l'ai JAMAIS retrouvé, même après l'avoir cherché pendant plus d'une heure.
Pendant plusieurs années, j'en avais un rouge, tout usé, tout brisé... je le retrouvais toujours.
La nature est contrariante parfois.................
Qu'est-il arrivé ?  Je n'en sais rien sauf que j'ai comme une petite idée de l'avoir enterré avec les mottes d'hémérocalles.
Dénouement de l'histoire :
Nous sommes en juillet, les hémérocalles commencent à ouvrir.  Je surveille aussi, tout à côté, la naissance éventuelle de petits sécateurs noirs.
Pour le moment ......... rien.
Je continue à observer.
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dimanche 3 juillet 2011

Drôle de frimousse

À notre première rencontre, il était déjà irrésistible avec ses petits yeux noisette et son faciès rieur.
Coup de foudre partagé  mais malheureusement, amour impossible, contrarié, voué à l'échec semble-t-il  parce que les circonstances en avaient décidé ainsi.
Il n'avait pas de nom, il n'avait pas d'adresse ... et moi, j'avais une adresse mais je ne pouvais la lui donner car je devais partir au loin.  Je lui ai dit que je reviendrais et il a semblé me croire.
Lors de mon retour, après trois semaines d'errance,  je reviens vers lui, persuadée qu'il avait quitté les lieux.  Et pourtant il était là ... il m'avait attendue. Pour me montrer son enthousiasme, il s'est mis à tourner en rond.  Il tournait, tournait, comme en derviche tourneur, sans se fatiguer.
Je lui ai donné un nom et une adresse, la mienne ... et depuis ce temps, nous ne nous quittons plus..
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Goûts rustiques

J'aime passer mes week-ends à la campagne.

Le baise-en-ville
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samedi 2 juillet 2011

"Le Café Rouge"

Nous étions à York, en Angleterre, durant une journée à ne pas mettre un chien dehors.  Une de ces journées anglaises où la pluie ne semble jamais vouloir s'arrêter.
Nous venions de contourner la cathédrale d'York, ("York Minster", comme le disent si bien les Britanniques avec leur savoureux accent ) et commencions à remonter "The Shambles", cette petite rue des anciens "étals de bouchers" qui nous ramenait des siècles en arrière.  On se serait cru à l'époque des Tudors.
Sur le trajet, des maisons à encorbellements se rejoignent presque au milieu de l'étroite rue; de vieilles boutiques dont l'une d'elle a servi au tournage du film d'Harry Potter lorsque, à l'heure de devenir magicien, il était allé quérir tous les accessoires nécessaires.
Nous avons marché ainsi une partie de l'avant-midi sous la pluie, lorsque  fatigués et affamés, nous nous sommes arrêtés dans un joli petit café au nom bien français où nous avons dégusté un dîner des plus appréciés accompagné d'un savoureux café. Ce fut un enchantement ! 
Ce resto s'appelait "Le Café Rouge".
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